La soumission de Sophie

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il y a 3 ans

Ce roman BDSM de grande qualité sera posté en plusieurs chapitres.

Je suis réveillée par les nouvelles à la radio, ce qui est étrange puisque j’écoute uniquement les stations qui passent de la musique en continu. Le réveil a dû se dérégler pendant la nuit, heureusement qu’il sonne plus tôt que prévu et pas l’inverse. Je reste au lit et écoute l’actualité, pour une fois, cela me fera du bien de ne pas me stresser dès mon réveil. Et qui sait, il se passe peut-être quelque chose qui pourrait m’affecter.

Le journaliste parle de cette femme en Hongrie qui vient d’être libérée après l’assassinat de sa partenaire, bien que toutes les preuves semblaient l’accuser. Aucune des personnes consultées ne semble comprendre pourquoi le juge a décidé de l’innocenter, surtout avec toutes les marques qui décoraient son corps, certaines datant de l’incident, d’autres étant plus anciennes.

Puisque j’ai encore du temps devant moi ce matin, je décide de me faire couler un bain et d’en profiter pour me détendre un moment. Une fois dans l’eau, l’histoire que j’ai entendue plus tôt à la radio envahit à nouveau mon esprit. Comment peut-on faire ça à la personne que l’on aime ? Si la personne que j’aime mourait par ma faute, ça serait la fin de mon histoire aussi, je me sentirais tellement coupable que je m’ôterai la vie.

Je commence à sourire alors que mon esprit pervers reprend le dessus, je me dis qu’elle était peut-être la maîtresse de sa compagne, et que les activités ayant engendré les marques étaient en réalité consenties. J’avoue avoir moi aussi développé au fil des années un penchant pour la soumission, ou plutôt l’esclavage. Je rêve d’être esclave dans ma vie, de souffrir et d’être utilisée par un dominant, un dominant pour qui je ferai tout par amour et qui lui, en échange, me fera mal. Peut-être que c’est même pour cette raison que je serai amoureuse de lui. Mais ce ne sont que des rêves. Dans la réalité, je n’oserais jamais franchir le pas, je me contente plutôt de lire des histoires, fictives ou réelles, présentant des jeunes femmes traitées ainsi. Parfois, lorsque les textes ne suffisent plus à soulager mes envies (ou les accentuent encore plus), je me lance sur les vidéos. Cela peut être simplement une femme soumise sexuellement à un homme ou, plus souvent, des vidéos plus dures dans lesquelles la soumise est contrainte et malmenée.

Depuis quelque temps, j’ai commencé à discuter sur des salons de discussion avec des hommes dominants, me faisant passer pour une soumise à la recherche de l’un d’entre eux. Je prends cela pour un jeu et, puisque cela restera toujours virtuel, je crée la soumise de leurs rêves. Quand le dominant se prend trop au sérieux ou commence à me lasser, je coupe les contacts, change de nom et passe au suivant. Ces « aventures », allant de quelques heures à quelques semaines, me permettent de me caresser dès que mes envies font surface, et que les vidéos ne suffisent plus à me satisfaire. C’est tellement bon, surtout lorsque je m’imagine dans cet univers BDSM. Pourquoi ne pas profiter pour se donner du plaisir de temps à autre ?

Au fil du temps, je passe d’un maître au suivant (enfin, ils se croient maîtres, maîtres de moi, alors que je les utilise à mon bon vouloir). J’en ai eu combien ? 10 ? 20 ? Je ne sais même pas, je ne les compte pas, mais sûrement plus.

Je suis devenue tellement accro à ce jeu (je suis peut-être la soumise de mes nombreux maîtres finalement) que je passe mes journées à consulter ma boîte e-mail pour vérifier si l’un d’eux ne m’a pas répondu, même pendant mes cours à l’université.

DominaC, ma nouvelle maîtresse (oui, je sais, d’habitude je joue avec des hommes, mais puisque cela ne deviendra jamais réel, pourquoi se limiter), me demande de me montrer par webcam. Pas de problème, les dominants et dominantes étant bien heureux de voir une vraie femme face à eux (nombreux sont les hommes qui se font passer pour des soumises) qu’ils ont ensuite une confiance absolue en moi, ce qui me laisse une grande marge de manœuvre pour faire semblant d’être soumise. Donc, DominaC me demande de me montrer, ce que je réalise immédiatement. Elle me demande si je veux la voir (bien sûr que non, de toute façon dans quelques temps elle n’existera plus pour moi). Je justifie ce refus de ma part par le fait qu’une esclave n’a pas à juger la personne dominante. Une fois montrée, je me fais inspecter comme je l’ai déjà été des dizaines de fois, je tourne sur moi-même, je me mets à quatre pattes, à genoux, je fais un gros plan sur mon sexe…

Les premiers temps sont faciles, me décrire, décrire ma vie et mes envies. Puis vient l’habituelle tâche rébarbative qui consiste à communiquer à ma maîtresse mon emploi du temps, mes disponibilités, les gens que je fréquente… Bon, mes disponibilités, c’est quand j’ai envie de prendre mon pied, mais je ne peux pas le dire comme ça. J’invente, comme d’habitude, que j’habite chez mes parents, que mes disponibilités sont très aléatoires alors qu’en réalité j’habite seule dans une chambre d’étude. J’essaie de faire parler ma dominatrice autant que possible de punitions, de t o r t u r e , de douleur, mais elle me parle de corvées quotidiennes, de petits devoirs et de punitions « soft ».

Avec le temps, selon ce qu’elle dit, je deviendrai une esclave qui souffrira, mais il faut commencer par le début. Ça aurait été un dominant, je ne lui parlerais plus depuis un moment déjà. Mais elle, je ne sais pas, quelque chose m’attire, j’ai l’impression qu’elle me comprend mieux, je la sens mieux, même si cela reste uniquement du fantasme pour moi. Les premiers temps, elle me demande de ne plus utiliser de sous-vêtements, apparemment les soumises n’y ont pas le droit. Comme si j’allais arrêter de porter des sous-vêtements… Elle me demande de porter un plug pour aller au cours. Même si j’en avais un je ne le ferais pas, mais je réponds évidemment « Oui Maîtresse ».

Aujourd’hui, je suis en cours à l’université et comme souvent je m’ennuie en classe. Je me dis que je vais occuper un peu ma Maîtresse. Je prends mon téléphone et me prépare à envoyer :

« Maîtresse, je suis actuellement en cours et mon plug me fait mal, je me demande si le port fréquent de celui-ci n’a pas provoqué une inflammation ou autre chose. Ai-je la permission de l’enlever s’il vous plait Maîtresse ? Je souffre trop. Votre soumise. »

Voilà de quoi l’exciter, et moi au moins cela m’aura laissé rêveuse durant la fin de mon cours. Mais, alors que tous les étudiants sortent de la classe, la prof m’appelle. Mais qu’est-ce qu’elle me veut… Elle attend que nous soyons seules, ferme la porte et commence :

  • Sophie, tu sais que l’utilisation des téléphones mobiles en classe est interdite.

Bon, je n’ai pas été assez prudente, mais pas de soucis, j’ai la réponse.

  • Madame, je suis désolée mais mon frère est malade, il est à l’hôpital, je vérifiais juste si je n’avais pas reçu de nouvelles.

  • Tu aurais dû me prévenir avant le début du cours, je dois appliquer le règlement.

  • Non Madame, s’il vous plait.

  • Ok, alors réponds juste à une question, c’est quoi cette histoire de plug que tu m’as envoyée alors que tu t’inquiétais pour ton frère ?

Comment est-ce que j’ai pu me tromper d’adresse ? Je suis trop conne, j’ai envoyé ce message à ma prof !

  • Euh, je suis désolée Madame, j’ai dû me tromper d’adresse, c’est un jeu avec les copines…

  • Madame? Tu ne m’appelles plus Maîtresse maintenant ?

Sans avoir le temps de répondre, elle poursuit :

  • Bon, assez joué Sophie, ou plutôt SoumiseDocile, cela fait des mois que tu prétends m’obéir sur Internet, l’heure du contrôle est arrivée. Pour les sous-vêtements, je vois que tu m’as déjà désobéi, contrôlons le plug.

  • Vous… vous… vous êtes DominaC ?

  • Quel heureux hasard n’est-ce pas ? Tout ce que tu as écris dans le message que tu m’as envoyé avant est faux aussi je suppose.

  • Non Madame, je suis désolée, mais c’était virtuel, pour jouer.

Cela me rappelle ces nombreuses histoires où la soumise est prise en flagrant délit, et f o r c é e par du chantage à obéir au dominant. Mais je suis vite sortie de ces rêves.

  • Bon, écoute, nous ne sommes plus sur Internet là, mais dans la vraie vie. Je ne vais pas te menacer si tu ne m’obéis pas, tu es libre de faire les choix que tu veux sans conséquences. Je te propose de devenir ma soumise, pour essayer dans le monde réel et dans l’honnêteté, même si je conçois que tu n’en as pas l’habitude. Si tu refuses, il n’y aura pas de conséquences, si ce n’est la fin de notre histoire virtuelle. Tu as maintenant l’opportunité de vivre tes rêves, ou ceux dont tu me parles depuis des semaines en virtuel.

  • Mais je ne peux pas devenir soumise comme ça Madame, je ne sais pas quoi dire.

  • Je m’absente cinq minutes pour te laisser réfléchir. A mon retour, soit tu es encore là et tu acceptes de devenir ma soumise, avec ce que cela implique dans le monde, soit tu pars et on ne reparle plus jamais de tout cela.

Je regrette presque les histoires où la soumise est obligée de rester, d’obéir. Mais là c’est différent, j’ai le choix, et je ne veux pas faire un choix que je regretterai. Je réunis mes affaires, je les range et me prépare à partir. Plus jamais, mais plus jamais je ne ferai des jeux comme ça. Ce n’est pas moi, ce n’est pas la vie que je souhaite. Mais pourquoi, alors que je suis prête à partir, je n’arrive pas à sortir de cette salle. Je ne suis pas soumise, c’est un personnage que je jouais, je dois fuir cette réalité, mais je n’y parviens pas. Je m’approche de la porte pour sortir, mais non, de façon incontrôlée je pose mon sac sur le sol, m’assieds parterre et commence à pleurer. Avec le temps, et toute l’histoire que j’ai créée, je suis devenue ce personnage fictif, cette SoumiseDocile. Ou peut-être simplement j’ai envie de le devenir. Quoi qu’il en soit, mon avenir est décidé maintenant que ma prof, enfin ma Maîtresse je devrais dire, est revenue.

Elle est restée là quelques minutes, devant moi, à me regarder pleurer. Je me disais qu’elle ferait une remarque humiliante à sa soumise, ou qu’elle me réconforterait, mais elle est simplement allée s’assoir à sa place. Je me fais une raison, j’arrête de pleurer, et commence à la regarder. Elle commence alors son discours :

  • Sophie, cela fait des mois que je te parle, enfin que je parle au personnage que tu t’es créé sur Internet en sachant que c’est toi, j’ai eu du temps pour réfléchir. Je pense vraiment que tu aimeras cette vie. Et je pense que tu le sais aussi bien que moi, preuve en est que tu es restée alors que tu avais le choix de tout arrêter, sans conséquence. Je ne vais pas te mentir. En devenant ma soumise, la douleur sera aussi réelle que ton esclavage, mais pas tout de suite, tu vas d’abord apprendre les bases de la soumission, devenir une soumise puis progressivement une esclave qui endure les souffrances dont tu parlais.

Je sais plus quoi dire, j’ai peur et en même temps mes rêves deviennent réalité. Face à l’absence de réponse, elle reprend :

  • Je t’offre la vie dont tu rêves et tu ne me remercies même pas ?

  • Excusez-moi, je suis encore sous le choc je pense.

  • Je comprends, c’est normal. Mais quand je fais quelque chose pour toi, tu répondras dorénavant « Merci Maîtresse Claire ».

  • Merci Maîtresse Claire.

  • Voilà, c’est mieux. Demain, en venant en cours, tu prendras un sac avec des affaires personnelles pour quelques jours. Essaies d’avoir quelques tenues osées, ça sera plus intéressant. Je sais que tu ne vis pas chez des proches, tu vas donc venir vivre chez moi, tu pourras y vivre tes rêves pleinement, sous mon contrôle, et découvrir un nouveau monde. Tu peux maintenant partir.

  • Merci Maîtresse Claire.

En partant, je n’ai pas pu m’empêcher de me tourner vers elle, ma nouvelle maîtresse, voir si elle me regardait partir. Mais non, elle était déjà plongée dans ses papiers, m’ignorant complètement. J’avoue que je n’avais jamais pensé à elle de cette façon, mais c’est une très belle femme. Elle est mince, la peau très claire, des cheveux châtains, presque roux foncés. Elle a une belle voix, douce et sensuelle, mais posée à la fois. Sa voix mêlée à son visage fin lui donne un air un peu strict, mais tout en donnant envie d’en apprendre plus sur elle et de lui faire plaisir.

Durant l’intégralité du trajet jusqu’à mon appartement, je suis restée pensive à propos de ce qui venait de se passer, d’avoir accepté cette nouvelle relation. Qu’est-ce que je suis devenue, qu’est-ce que je vais devenir, est-ce que j’ai fait le mauvais choix ? La tête occupée par toutes ses questions, le temps passe vite et j’arrive chez moi. Je me couche directement sur mon lit, pour réfléchir, mais réfléchir à quoi ? Je ne vais plus avoir de décision à prendre dans ma vie, à quoi bon réfléchir. C’est sur ces pensées que je me suis endormie, sans me doucher, sans manger.

Mon réveil sonne, oui, m e r d e , je me suis endormie hier soir. Bon, je prépare vite un sac avec des vêtements pour quelques jours, un ou deux linges, brosse à dent, produits de douche… comme un petit sac de voyage. Je prends bien la peine de ne pas prendre les vêtements les plus sexy que j’ai, elle en profiterait pour me les imposer. Pas le temps de me doucher, je pars.

Durant le trajet, mes peurs sont différentes de celles d’hier. Je n’ai plus peur d’être soumise, mais j’ai peur qu’elle ait joué avec moi hier, comme j’ai joué avec elle pendant des semaines. La peur de ne pas devenir soumise a remplacé celle de me soumettre. Elle risquerait sa carrière pour quelqu’un qui lui a raconté n’importe quoi durant des semaines ? Ou elle a juste voulu jouer avec moi ? Super… Voilà Coralie… Coralie, c’est une amie qui parle toujours de ses relations chaotiques avec son, ou ses, en fonction des périodes, copain. Elle me demande si je vais faire du sport ce soir, question logique en voyant mon sac. Je confirme, et sans écouter ma réponse, elle commence son discours :

  • Ah au fait, hier soir j’étais avec …

Et bla bla bla. Elle est lancée pour tout le reste du trajet. Devant l’université, je vois ma nouvelle maîtresse. Je ne lui échappe pas, j’espérais qu’un simple bonjour suffirait, mais elle continue :

  • Salut Sophie, pourquoi ne pas mettre ton sac dans ma voiture pour t’éviter de le transporter toute la journée.

Voyant Coralie se poser des questions, ma réponse ne tarda pas :

  • Oui volontiers, encore merci de m’accompagner ce soir, ça me fait gagner pas mal de temps. Coralie je te rejoins après.

La réponse semble lui suffire, elle a sûrement son esprit occupé à savoir avec qui elle va passer la nuit. Pour le moment, j’ai un problème plus urgent qu’elle à régler. Comment est-ce que j’aurais dû parler à ma nouvelle maîtresse en public ? Je prends les devants :

  • Je suis désolée Maîtresse Claire de ne pas m’être adressée à vous de façon correcte, mais il y avait Coralie.

  • Evidemment, je sais que tu n’es pas encore au niveau d’afficher ta soumission devant tes amies. Ne te préoccupe pas, tu vas d’abord devenir une soumise en privé et ensuite devant des inconnus. J’habite suffisamment loin pour que tu ne fasses pas de mauvaises rencontres.

  • Des inconnus vont me voir soumise Maîtresse Claire ?

  • Oui, mais rassures-toi, ce n’est pas pour tout de suite. Tu as largement assez à apprendre avant. A propos de ce soir, dépêches-toi de me rejoindre ici après les cours, je ne vais pas t’attendre une heure. Et si je ne suis plus là, tu te débrouilleras pour venir. Nous avons du travail ce soir.

  • Oui Maîtresse Claire. Merci Maîtresse Claire de m’offrir cette chance.

Je rejoins Coralie en classe et elle n’a pas pu s’empêcher de me demander pourquoi la prof me déposait au sport ce soir. Je lui ai dit qu’en discutant avec elle, elle m’avait appris qu’il y avait une bonne salle de sport sur son chemin et elle a accepté de m’y déposer. Ce qu’il y a de bien avec les filles comme Coralie, c’est qu’elles sont tellement égocentriques que j’aurais pu lui répondre n’importe quoi. Sans même écouter ma réponse, elle reprend ses histoires.

La journée passe, la fin des cours arrive et je me précipite vers la voiture de ma maîtresse. A peine arrivée, elle me demande de m’assoir en m’indiquant le siège avant. On démarre et, après avoir roulé quelques minutes, elle s’arrête dans une petite rue.

  • Sors de la voiture !

  • Euh oui Maîtresse Claire

  • Tu as mis des sous-vêtements je suppose ?

Je me suis faite avoir comme une débutante. J’avoue, en réalité je suis débutante, mais cela m’agace quand même. C’était évident qu’elle allait contrôler si je porte des sous-vêtements ou non.

  • Oui Maîtresse Claire, je suis désolée, je les ai mis par réflexe.

  • Enlèves-les maintenant.

  • Au milieu de la rue, là ?

  • Oui, maintenant. Dépêches-toi, la rue est vide…

Je m’exécute en essayant de me cacher et en regardant autour de moi, vérifiant que personne ne passe. Une fois rhabillée, elle m’ordonne de remonter dans la voiture et me vois hésitante.

  • Quoi ? Il y a un problème ?

  • Je suis désolée Maîtresse Claire, en vous arrêtant je pensais que vous alliez me mettre dans le coffre.

  • Je l’aurais bien fait, mais il y a déjà une autre soumise dans le coffre. Ça serait trop serré à deux.

Voyant ma surprise, elle continue :

  • Tu te crois toujours dans une histoire toi. Tu crois vraiment que je peux mettre une soumise dans le coffre, toi ou une autre ? En cas accident, si une autre voiture ne freine pas et nous rentre dedans, je ne veux pas te tuer. Heureusement que j’ai une notion du danger. J’ai peur pour certaines soumises qui doivent avoir une maîtresse déconnectée de la réalité comme toi. Mais rassures-toi, j’ai tout de même quelques surprises pour toi. Regarde dans la boite à gants.

En ouvrant celle-ci, j’y découvre un collier, que je mets immédiatement. Je remarque du coin de l’œil qu’elle me regarde alors que je le place autour de mon cou. Un petit sourire discret apparaît sur son visage. Vu la présence d’un anneau sur le collier, je m’attendais à trouver une laisse ou du moins une chaîne dans la boite à gants, mais ce n’est pas le cas. Le deuxième objet est un bandeau en cuir, pour me rendre aveugle. Je le mets sur ma tête, mais pas encore devant mes yeux. Je sors aussi une bague de soumise, que je mets immédiatement, suite à quoi je dis, instinctivement :

  • Merci Maîtresse Claire. Je le pense vraiment Maîtresse Claire, merci.

  • Continue de t’équiper, nous arrivons bientôt.

Cette bague me fait vraiment un effet bizarre, je crois que je tombe amoureuse de ma maîtresse. Je ne comprends plus, je n’ai jamais eu d’attirance pour une femme. La boite à gants étant bientôt vide, j’y prends encore deux choses. Un bâillon boule et une paire de moufles lassées avec un anneau au bout.

  • J’aimerais mettre le bâillon Maîtresse Claire, mais je ne sais pas comment faire après. Je ne peux attacher mes mains seule.

  • Mets le bâillon et le bandeau, je m’occuperai de tes mains à notre arrivée.

Me voilà aveugle et muette. Après quelques minutes, elle éteint la radio et me dit :

  • Maintenant que tu n’as plus de distraction visuelle, autant que tu n’aies plus de distraction auditive non plus, cela te permettra de te réfléchir à ton avenir.

Après quelques temps (difficile d’être plus précise sur la durée), je commence à me sentir nauséeuse. Et je n’ai malheureusement rien d’autre à faire pour me changer les idées, pour arrêter de penser à ma nausée. C’est probablement ça aussi être soumise. Souffrir en silence, parfois dans l’ennui et la solitude.

Heureusement, la voiture ralenti, et après quelques derniers virages retournant encore un peu plus mon estomac, nous nous garons. Encore dans le véhicule, maîtresse Claire me demande de lui tendre mes mains. Elle les enfile dans les moufles puis les ferme en serrant les liens autour de mes poignets. Je l’entends sortir de la voiture. Je préfère ne pas bouger sans ordre de sa part. Quelques secondes plus tard, ma portière s’ouvre. Elle me prend par les bras, me tire hors du véhicule et attache les deux moufles l’une à l’autre dans mon dos. J’ai peur d’être vue ainsi, et je ne vois même pas si d’autres personnes sont là. J’entends maintenant le bruit d’une porte de garage se refermer derrière nous, ça me rassure, nous sommes à l’intérieur, en privé.

J’aurais dû y penser, il fait plus chaud que dehors. J’entendais ma maîtresse marcher grâce au bruit de ses talons alors qu’elle s’éloigne de moi. Est-ce que je dois la suivre, rester là ? Ça me semble dangereux de la suivre au son de ses pas qui ont maintenant disparu dans un lieu inconnu tout en étant aveuglée avec les bras attachés dans le dos. Je reste à attendre un moment avant d’entendre un bruit métallique au niveau de mon collier. Elle est à nouveau à mes côtés, elle a dû revenir sans talons puisque je ne l’ai pas entendue. Elle accroche une laisse ou une chaîne à mon collier et me tire maintenant « par mon cou » dans un lieu qui m’est totalement inconnu.

Quelques minutes plus tard, mes moufles sont fixées en hauteur dans mon dos de façon à m’imposer une position penchée vers l’avant alors qu’un interrogatoire commence :

  • Comment t’appelles-tu ?

  • Sophie.

Après avoir reçu une gifle, cela recommence :

  • C’est tout ?

  • Sophie, Maîtresse Claire.

  • Quel âge as-tu ?

  • 20 ans, Maîtresse Claire.

  • Es-tu vierge ?

  • Non Maîtresse Claire.

  • Pourquoi tu veux devenir une esclave ?

  • Je ne sais pas Maîtresse Claire.

Une deuxième gifle suivie d’un rappel me remet les idées en place :

  • Avec tout le temps que tu as eu pour réfléchir, c’est la meilleure réponse que tu puisses m’offrir?

  • Non Maîtresse Claire, je veux devenir une esclave parce que je veux obéir et souffrir, je veux ne plus disposer de mon corps, ne plus choisir, ne plus rien décider.

  • Pourquoi veux-tu souffrir ?

  • C’est quand je souffre que je me sens le mieux Maîtresse Claire, c’est quand j’ai mal que je me sens vivante.

  • Tu parlais aussi de ne plus connaître de plaisir dans tes messages, pourquoi as-tu cette envie ?

  • Je ne souhaite plus connaître aucun plaisir parce que je n’ai pas l’impression d’en mériter.

  • Plus aucun plaisir ?

  • Non Maîtresse Claire, je veux seulement souffrir et tout le temps souffrir. Je veux regretter de vivre tellement j’aurai mal.

  • Je ne te garantis pas de pouvoir te faire vivre dans la souffrance, et je ne pense d’ailleurs pas que tu le souhaite vraiment. Mais je dois pouvoir, à terme, réussir à vivre au moins dans un certain inconfort en permanence.

  • Donc vous m’acceptez comme esclave Maîtresse Claire ?

  • Non. Tu auras d’abord des périodes d’essai et, si tu parviens à me satisfaire, tu seras peut-être mon esclave. Après une semaine d’essai, tu auras une épreuve qui te permettra d’accéder à une période d’essai plus longue. Elle sera d’environ deux mois. Celle-ci se terminera également par une épreuve qui déterminera si tu es prête à être mon esclave ou non.

Suite à cette phrase, et sans même attendre que j’acquiesce, elle part en me laissant dans ma position. Je n’ai pas fait attention, mais je dois être à la cave. J’attends son retour pendant quelques minutes, mais elle ne revient pas. Elle a sûrement décidé de me laisser réfléchir à ma situation un moment.

Je ne sais pas combien de temps est passé depuis son départ. 30 minutes ? 1 heure ? 2 heures ? Il doit sûrement faire nuit. J’essaie de l’appeler, la position étant difficile à tenir. Je ne pense pas, je n’espère pas, qu’elle m’ait oubliée, elle doit surement tester combien de temps je tiens dans cette position. La douleur au niveau de mon dos et de mes épaules étant assez forte, je continue à l’appeler. Heureusement, elle arrive sans trop tarder.

Je l’entends s’approcher sans m’adresser la parole. Elle me fixe le bâillon que je portais il y a quelques heures et repart en me laissant ainsi. Malheureusement, si je l’appelais, c’était aussi parce que j’avais besoin d’utiliser les toilettes. Bon, je dois probablement réussir à passer la nuit sans uriner, surtout qu’il doit déjà être tard. Vaut mieux que j’essaie de m’endormir.

Je me réveille plus tard, toujours attachée. Le problème, quand on se réveille au milieu de la nuit attachée, c’est qu’on ne peut pas regarder l’heure qu’il est. Par contre, ma jambe. Eh m e r d e , elle est couverte d’urine. Voilà ce qui m’a réveillée. De toute façon, il fallait bien que ça arrive, autant que je m’habitue à l’urine, surtout que c’est seulement sur ma jambe. Rien de dramatique. Le reste de la nuit a évidemment été difficile, je dois m’être endormie par moment, mais je ne sais pas, cela m’a paru très long quand même et il m’a semblé être réveillée toute la nuit. J’ai certainement eu de petits moments de sommeil et d’autres réveillée.

Je ne sais pas si je dormais ou si j’étais juste assoupie, mais en tout cas je suis maintenant réveillée grâce à la gifle que j’ai reçue. J’en déduis que c’est le matin. Ma nouvelle maîtresse me détache, retire mon bâillon et le bandeau qui m’aveuglait, et me prévient immédiatement :

  • Surtout, tais-toi. Je te retire le bâillon afin que tu apprennes à être silencieuse même sans contrainte. Cela ne signifie pas que j’ai envie d’entendre ta voix.

Ok je ne pense ce n’est pas le bon moment pour lui dire à quel point j’ai mal au dos et que je suis fatiguée. Ma mâchoire est très douloureuse aussi.

  • Tu as de quoi manger devant la porte, ensuite tu te prépares et nous partons. Tu as 15 minutes, pas une de plus, sinon je pars sans toi.

15 minutes, comment je vais faire. D’habitude, cela me prend au moins trois fois plus de temps, et c’est quand je suis en retard. Bon j’y vais, en sortant de la pièce je constate que j’étais effectivement à la cave. Comme promis, je trouve à manger devant la porte. Très sophistiqué, du pain et de l’eau. Le pain est un peu sec, j’ai sûrement eu le droit à la première tranche, mais bon, j’ai faim je n’ai pas mangé hier soir. J’ai aussi mes habits posés au sol, une jupe noire jusqu’aux genoux et un top de la même couleur. Pas de bas, pas de sous-vêtements. Heureusement que je n’ai pas amené les habits les plus courts que j’aie, apparemment elle souhaite jouer avec la façon dont je m’habille aussi. Direction salle de bain, en vitesse, il ne me reste plus beaucoup de temps. Je me rince le corps rapidement sous la douche avant le reste. M’étant urinée sur la jambe durant la nuit, c’est la moindre des choses. Je continue par me brosser les dents alors qu’elle arrive. Elle me lance une petite remarque rapide :

  • J’espère que le petit déjeuner et les vêtements que je t’ai choisis t’ont plu. Pour le pain, tu m’excuseras, puisque tu es ma soumise depuis peu, il n’a pas eu le temps de devenir suffisamment sec. Sois rassurée, cela sera mieux la prochaine fois. Aussi, puisque tu m’as désobéis en n’amenant aucune tenue osée, je t’ai réservé un petit cadeau. Les seuls produits que tu as le droit d’utiliser, aujourd’hui ou les autres jours, sont ceux du dernier tiroir. Vu ton choix d’habits, j’ai décidé de réduire un peu les options de maquillage pour quelques temps.

En ouvrant le tiroir qu’elle m’indiquait du doigt, je constate à quel point il est vide. En effet, elle a bien fait son travail. Surprise, je lève la tête vers elle, ce qui me permet d’ailleurs de découvrir la bonne idée qu’elle a eue de me donner ce tiroir pour que j’aie position bien inférieure à elle. Avant même que je dise quoi ce soit, elle poursuit :

  • Et je souhaite tout de même préciser, tous les jours tu te maquilleras de façon complète. N’essaies pas d’oublier de mettre de rouge à lèvres par exemple.

En rebaissant la tête, je comprends mieux la raison de cette remarque. Le seul rouge à lèvre à ma disposition était de couleur rouge très prononcé, et pareil pour mon vernis à ongle. Avec le reste des produits, je vais avoir l’air d’une prostituée. Mon temps étant écoulé, je n’ai pas le temps de m’appliquer sur le vernis, et encore moins de le laisser sécher. Je fonce vers le garage où elle m’attend déjà. Elle ajoute juste un bandeau sur mes yeux et nous partons. Durant le trajet, je me rends compte que je n’ai préparé aucun des cours de la journée.

Elle me dépose dans une rue proche de l’université et, à peine sortie de la voiture, elle repart. Aucune salutation de sa part, mais je suppose qu’elle n’a pas à être polie avec son esclave de toute façon. Je me fais siffler sur le chemin restant, pas étonnant avec ma tenue et mon maquillage. La journée se passe bien si on fait abstraction des nombreux regards bizarres des gens.

La fin de la journée arrive, et je me demande comment je suis sensée procéder pour ce soir. N’ayant pas vu ma maîtresse de la journée, je me demande si je dois rentrer chez moi. La réponse ne se fait pas attendre, sa voiture attend devant le bâtiment. Je monte discrètement et nous démarrons. Elle commence à me parler :

  • J’espère que ta journée s’est bien passée. Tu verras, je suis allée t’acheter des petits cadeaux, je suis certaine que tu vas beaucoup aimer. Tu peux d’ailleurs prendre ton premier cadeau dans la boite à gants.

En ouvrant, j’y trouve une petite boite, que je saisis et j’ouvre immédiatement. Elle contient une paire de lentilles noires. J’avoue ne pas comprendre. Elle poursuit :

  • Ne te poses pas trop de questions. Mets-les, tu verras. Enfin tu comprendras.

En effet, j’ai vite compris. A peine les lentilles placées, je deviens complètement aveugle. Je ne vois pas flou, je vois tout simplement noir, comme si il n’y avait aucune lumière. En regardant autour de moi, j’entends :

  • Ce sont des lentilles opaques. Tu ferais mieux de t’y habituer, tu les porteras fréquemment. Par ailleurs, tu les garderas toujours avec toi la journée. Tu les mettras le soir à peine entrée dans cette voiture. Sur un autre sujet, je veux être claire que j’attends de toi que tu sois une excellente esclave, je ne tolère pas la médiocrité, quelque soit le sujet. Je sais que, pour certains de tes cours, tu te contentes du minimum et que tu pourrais faire bien mieux, nous y travaillerons donc dès ce soir. Pour tout ce qui n’est pas académique, ce sera un travail constant pendant des mois.

  • Merci Maîtresse Claire.

Par Sophie A suivre

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Un bon début de récit, merci je vais lire la suite avec intérêt
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